La Revue du M.A.U.S.S. |
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Liste des articles | Liste des auteurs | Liste des numéros publiés | |||||
Avant 1993 | Depuis 1993 | A-C | D-G | H-L | M-U | V-Z | |
SOMMAIRE | (RdM n°20 RdM n°17) |
(RdM n°16 RdM n°9) |
Les numéros précédents (RdM n°8 RdM n°1) : |
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Retour accueil | L'Obligation de donner, la découverte sociologique capitale de Marcel Mauss (RdM n° 8) | ||||||
Vient de paraître | Vers un revenu minimum inconditionnel (RdM n° 7) | ||||||
Les numéros précédents | Quest-ce que lutilitarisme ? Une énigme dans lhistoire des idées (RdM n° 6) | ||||||
La Bibliothèque du MAUSS | À quoi bon (se) sacrifier ? Sacrifice, don et intérêt (RdM n° 5) | ||||||
Nous contacter | À qui se fier ? Confiance, interaction et théorie des jeux (RdM n° 4) | ||||||
À propos du MAUSS | Pour une autre économie (RdM n° 3) | ||||||
Autres ouvrages | Cheminements politiques (RdM n° 2) | ||||||
Marcel Mauss aujourd'hui | Ce que donner veut dire (RdM n° 1) |
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LObligation de donner Dans son Essai sur le don (1923-1924), Marcel Mauss, neveu de Durkheim et son successeur à la tête de l'école sociologique française, établissait que dans nombre de sociétés archaïques les échanges s'opèrent sous la forme de cadeaux obligatoirement donnés, acceptés et rendus. Il est aujourd'hui permis de penser que ce qu'il découvrait ainsi, ce n'est rien de moins qu'un universel sociologique et anthropologique capital. De tous, le plus essentiel peut-être. Mais si l'obligation de donner, mutatis mutandis, est bien universelle, est-il une découverte plus importante jamais effectuée par les sciences sociales que celle de Mauss ? Et qui concerne toutes les disciplines. Ne remet-elle pas en cause la portée méthodologique que les économistes attribuent au schématisme de l'homo conomicus ? Et si M. Mauss a raison lorsqu'il suppose avoir découvert là le « roc » de la morale éternelle, n'est-ce pas de cette découverte que les philosophes devraient au premier chef s'inspirer lorsqu'ils interrogent le bon, le bien et le juste ? AVEC DES CONTRIBUTIONS DE : L. Babès, J.-L Boilleau, A. Caillé, M. Chabal, J. Dewitte, D. Fairchild, P. Fustier, J. Godbout, J.-J. Goux, B. Karsenti, J. Larcebeau, B. Ouedraogo, P Rospabé, I. Silber, C. Tarot, D. Temple, S. Trigano. |
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Vers un revenu minimum inconditionnel ? Face à lexclusion et à la montée du chômage, lidée a été avancée dallouer à tout citoyen un revenu minimum, sans aucune obligation en contrepartie. Proposition jugée utopique par la plupart des experts. Utopique vraiment ? Un tel don de citoyenneté nest-il pas pourtant indispensable pour parachever laventure démocratique ouverte par la déclaration des droits de lhomme ? Et ne devient-il pas urgent de substituer à la suspicion et à la peur face aux exclus et aux chômeurs un vrai pari de confiance ? Cela nimplique-t-il pas de renoncer aux fictions de contrat sur lesquelles repose lactuel RMI ? Et, plus encore, de se prémunir à tout prix contre les projets dinstaurer un travail obligatoire (workfare) qui gagnent du terrain un peu partout dans le monde et qui nous ramèneraient en plein XIXe siècle ? AVEC DES CONTRIBUTIONS DE : Jean Alric ; MarkAnspach ; Isabelle Astier ; Guy Aznar ; Jean-Michel Belorgey ; Pierre Bitoun ; Jean-Luc Boilleau, Yoland Bresson ; Alain Caillé ; Robert Castel ; Sandro Cattacin Philippe Chanial ; Bernard Eme ; Chantal Euzéby ; Jean-Marc Ferry ; Bernard Ginisty ; Jean-Marie Harribey ; Ahmet Insel ; Jean-François Laé ; Jean-Louis Laville ; Dominique Méda ; Daniel Mothé ; Numa Murard ; Thomas Paine ; Camille Tarot ; Philippe Van Parijs. |
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Quest-ce que lutilitarisme ? Depuis près de deux siècles, dans les pays de tradition anglo-saxonne, lutilitarisme a constitué la philosophie morale et juridique de base. À ce titre, il a suscité de nombreux débats. Rien de tel en France où, depuis la grande thèse dÉlie Halévy, La Formation du radicalisme philosophique (1903), lutilitarisme était oublié et ignoré. Toutefois, depuis quelques années, les philosophes et les chercheurs en sciences sociales relancent le débat sur lutilitarisme. AVEC DES CONTRIBUTIONS DE : Alain Caillé, Jean-Pierre Dupuy, Jean-Joseph Goux, Serge Latouche, Christian Laval, Jean-Claude Michéa, Jean-Louis Prat, Luc Marie Nodier, Francisco Vergara. |
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À quoi bon (se) sacrifier Peu de pratiques semblent aussi résolument étrangères à lesprit de notre temps que celle du sacrifice. Nous entendons bien ne devoir rien sacrifier, ni biens ni personne. Pourtant, dans les pays de la périphérie, nest-ce pas à un retour des martyrs que nous assistons ? Et les pays riches ne doivent-ils pas leur richesse au fait quils acceptent de sacrifier à tout moment des pans entiers de leur économie ? AVEC DES CONTRIBUTIONS DE : D. Le Breton, J. -P. Dupuy, O. Herrenschmidt, S. Crochet, G. Berthoud, G. Nicolas, L. Moreau de Bellaing, D. Le Breton, P Jorion, Ph. Rospabé, L. Scubla, M. Asnpach, A. Caillé, E. B. Tylor |
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À qui se fier ? Sans un minimum de confiance en autrui, les actes en apparence les plus simples et les plus anodins de la vie quotidienne se révèleraient vite impossibles. La question de la confiance apparaît ainsi cruciale pour les sciences sociales. Il leur faut répondre à la question de savoir à qui se fier, comment et pourquoi ? Surtout lorsque, rompant avec lindividualisme méthodologique simple ou avec le holisme, elles tentent dadopter un questionnement interactionniste, qui fait place à la possibilité du mensonge et de la tromperie. Loutil privilégié de linteractionnisme a été jusqualors la théorie des jeux. Or, pour celle-ci, le basculement dans la confiance apparaît logiquement impossible à des « égoïstes rationnels ». Il en résulte quon ne saurait faire confiance à la théorie des jeux pour analyser la confiance et linteraction. Et quil nous faut tenter de penser une logique du raisonnable qui ne soit pas nécessairement « rationnelle ». AVEC LES CONTRIBUTIONS DE : A. Orléan, J.-M. Servet, J.-P. Terrail, E. Nemo, L. Cordonnier, M. Lallement, S. Latouche, A. Xavier de Brito, A. -M. Fixot, L. Louca, J. T. Godbout, A. Caillé, P. Genestier, P Combemale, D. Céfaï, A. Caillé, : E Muller, J. -M. Besnier, É. Dumont. |
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Pour une autre économie Le titre de cet ouvrage collectif est à dessein ambivalent : pour ses auteurs, cest aussi bien le système économique que la manière de lanalyser qui doivent être changés. Dans cette période troublée, où sévanouit le rêve de lemploi à plein temps pour tous durant toute la vie, et où les économies nationales tendent à se dissoudre sous le choc de la mondialisation, il devient urgent de repenser léconomie. Et plus précisément de repenser conjointement la théorie économique et les politiques économiques. AVEC LES CONTRIBUTIONS DE : Gérald Berthoud, Hubert Brochier, Alain Caillé, Pascal Combemale, Chantal Euzéby, François Fourquet, Rauf Gönenç, Mark Granovetter, Bernard Guerrien, Ahmet Insel, Paul Jorion, Robert E. Lane, Jean-Louis Laville, François Nemo, Philippe Rospabé, Richard Swedberg, Hélène Zadjela. |
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Cheminements politiques Les idéologies politiques sont facilement anti-utilitaristes. Ce qui ne les rend pas pour autant recommandables lorsquelles prônent ou imposent des dévouements et des sacrifices suspects. On sinterroge ici sur les contours possibles dun anti-utilitarisme politique qui ne serait pas idéologique. Qui ne prétendrait pas parler au nom de lau-delà ou du point de vue dun passé ou dun avenir radicalement autres. Un anti-utilitarisme qui se bornerait à évaluer les possibilités de paix que recèle la lutte des hommes ici et maintenant. AVEC DES CONTRIBUTIONS DE : Gerald Berthoud, Alain Caillé, Philippe Chanial, Jean-Louis Cherlonneix, Mark S. Cladis, Pascal Combemale, Bernard Cova, Chantal Euzéby, Carlo Gambescia, Jean-Pierre Girard, Aldo Haesler, Ahmet Insel, Robert E. Lane, Serge Latouche, Claude Lefort, Jérôme Maucourant, Chantal Mouffe, Jean-Louis Prat, Henri Raynal, Philippe Rospabé.. |
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Ce que donner veut dire Comme les hommes de toutes les époques et de toutes les cultures, nous aimons nous croire généreux : cest, en définitive, de notre capacité à donner que nous tirons notre fierté. Mais nous ne savons pas, ou plus, ce que donner veut dire. Pour le sens commun, les pratiques de don sont des à-côtés de la vie : elles nont pas limportance des choses vraiment sérieuses que sont la famille, le travail ou la santé. Pour les sciences sociales, le don est mensonger : derrière lui se cacherait lintérêt égoïste. Pour la philosophie et la religion, le don relève de la grâce : cest un geste pur, éthéré, sans auteur ni récepteur. AVEC DES CONTRIBUTIONS DE : Gérald Berthoud, Alain Caillé, Johanne Charbonneau, Laurent Cordonnier, Jacques Dewitte, Jacques T. Godbout, Aldo Haesler, Ahmet Insel, Raymond Jamous, Serge Latouche, Philippe Rospabé, Camille Tarot, Denis Vidal. |
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