La Revue du M.A.U.S.S. |
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Liste des articles | Liste des auteurs | Liste des numéros publiés | |||||
Avant 1993 | Depuis 1993 | A-C | D-G | H-L | M-U | V-Z | |
SOMMAIRE | La Bibliothèque du M.A.U.S.S. (2/5) : | ||||||
Retour accueil | DOUGLAS Mary, 1999, Comment pensent les institutions, suivi de Il ny a pas de don gratuit , et La Connaissance de soi. | ||||||
Vient de paraître | DUCLOS Denis, 2002, Société-monde, le temps des ruptures | ||||||
Les numéros précédents | FEENBERG Andrew, 2004, (Re)penser la technique. Vers une technologie démocratique | ||||||
La Bibliothèque du MAUSS (3/5) | FREITAG Michel, 1996, Le Naufrage de lUniversité et autres essais dépistémologie politique. | ||||||
Nous contacter | GEFFROY Laurent, 2002, Garantir le revenu | ||||||
À propos du MAUSS | |||||||
Autres ouvrages | |||||||
Marcel Mauss aujourd'hui | |||||||
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Comment pensent les institutions Les institutions pensent-elles ? Et, si oui, comment font-elles ? Ont-elles un esprit en propre ? Dans ce livre, Mary Douglas prend à bras-le-corps toutes ces questions pour jeter les bases dune théorie des institutions. On explique dordinaire le raisonnement humain par les propriétés de la pensée individuelle. Mary Douglas se focalise, elle, sur la culture et nous entraîne dans un parcours provocateur et passionné, placé sous le double patronage de la sociologie dÉmile Durkheim et de la philosophie des sciences de Ludwik Fleck. Doù il ressort que nous aurions tort de croire que seule la pensée des peuples primitifs serait modelée par les institutions, tandis que notre modernité, elle, verrait advenir une pensée véritablement individuelle. Les questions essentielles, les décisions de vie ou de mort par exemple, ne peuvent jamais être résolues à un niveau purement individuel. Mary DOUGLAS, anthropologue, a enseigné aux universités de Londres, Columbia, Northwestern et Princeton. Ses travaux dafricaniste lui ont valu la Memorial Medal du Royal Institute. Elle a publié une quinzaine douvrages, dont De la souillure (Maspero, 1971 ; La Découverte, 1992), un des classiques de lanthropologie, et dautres titres consacrés à la logique des catégories de pensée (Natural Symbols, 1970 ; Implicit Meanings, 1975), au rapport de nos sociétés au risque (Risk and Culture, avec Aaron Wildavski, 1982) ou à la consommation (The World of Goods, avec Baron Isherwood, 1979). |
(Re)penser la technique Jusquoù devons-nous pousser la technicisation de la société, des produits, des esprits et des corps ? Curieusement, cest au moment où cette question se fait chaque jour plus pressante que les moyens théoriques de la formuler avec rigueur manquent le plus. Le débat philosophique sur la technique qui a fait rage autour de Heidegger, Ellul et Habermas, est resté sans conclusion. Parce quen posant le monde de la technique comme radicalement externe au monde social, ces philosophies nous laissaient impuissants. |
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Le Naufrage de lUniversité Il nest peut-être pas de réforme plus urgente que celle de lUniversité. Mais pas de réforme non plus qui semble aussi irrémédiablement vouée à léchec. Nest-ce pas là leffet du profond fossé qui sest creusé entre lidéal sur lequel sest édifié lUniversité et sa réalité actuelle ? Lidéal était celui dun lieu délivrant une culture désintéressée et un savoir ayant valeur universelle. La réalité est aujourdhui celle dun savoir « utilitaire », dont on ne retient que lefficacité pragmatique. Sabolit ainsi la différence entre science et technique, nature et société, être et devoir être. Si lon veut une vraie réforme de lUniversité, on ne fera donc pas léconomie dune réflexion épistémologique approfondie sur cet écart béant entre lidéal et la réalité. Michel FREITAG, né en Suisse à La Chaux-de-Fond, ancien chercheur au CNRS, est depuis 1971 professeur de sociologie à lUniversité du Québec à Montréal. Animateur au Québec du " Groupe détudes sur la postmodernité ", il est également le directeur de la revue Société. Outre de nombreux et importants articles, il est notamment lauteur de Dialectique et société (LAge dHomme/Saint-Martin, Lausanne/Montréal, 1986). |
Garantir le revenu « Revenu garanti », « allocation universelle », « revenu de citoyenneté ». Voilà les appellations principales sous lesquelles depuis les années soixante-dix s'est fait jour une même question : est-il possible, souhaitable, et dans quelle mesure, que l'État ou la société versent un revenu indépendant d'un travail fourni ? Et à qui ? À tous, ou seulement aux plus pauvres ? À quel titre ? Cette perpective d'un revenu sans cause apparaît pour certains comme l'utopie par excellence. Peut-être, répondent ses défenseurs, mais une utopie éminemment concrète et réaliste. |
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